Quest-ce que le TDA/H chez l'adulte

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Ce blog (1ere page ici) est le complément de la longue page www.tdah-adulte.org (et son PDF) . C'est un espace d'échange Francophone (France, Belgique, Suisse, Québec) sur le TDA/H Adulte

TDAH Adulte - Symptome N°4 : Impulsivité

TDAH Adulte



4 - Impulsivité






  
 

► Si elle existe, l'impulsivité peut être visible et audible, souvent liée à une hyperréactivité aux émotions. Ils ont "la mèche courte" comme on dit au Québec, en France on dirait "soupe au lait". Mais beaucoup peuvent rester calmes extérieurement, telle une cafetière italienne qui ne bouge pas mais dans laquelle le café monte et quelquefois déborde, soit dans le domaine professionnel soit personnel.

► Elle peut faire prendre de mauvaises décisions comme flamber son argent ou quitter prématurément une relation ou un job sur un coup de tête, mais mieux contrôlée elle permet de dynamiser les échanges ou de ne pas s'enliser dans une situation sans avenir comme un job incompatible avec le TDA/H, qui demande par exemple beaucoup de rigueur et de régularité sans créativité ni autonomie. Combiné à la distraction, l'impulsivité est une des causes majeures d'accidents de la route chez les TDA/H, plus fréquents que la moyenne des gens dans les statistiques américaines. Par ailleurs, un trouble de l'opposition d'un enfant TDA/H peut évoluer à l'âge adulte vers une associabilité extrême ou des ennuis avec la police ou la justice.

► Certains peuvent être très irritables dans certaines situations, ou colériques et être ainsi de vrais tyrans avec leur proches, souvent  sans en être vraiment conscients sur le moment. D'autres ressentent une forte  irritabilité quand il y a trop de stimuli ou quand ils se sentent dépassés, comme un orage intérieur qui ne fait que passer mais qui peut déconcerter ou blesser leur entourage. Ils piquent une crise ou "petent un plomb" comme ils disent, ou se sentant dirigés par un monstre à l'intérieur d'eux. La culpabilité qui s'ensuit souvent leur est difficile à vivre et les déprimer pendant quelques jours.

16 commentaires:

  1. Ce peut être une catastrophe que l'impulsivite, un veritablement tsunami emotionnel. J'ai souvenir d'une seance de mediation familiale avec le père de mes enfants suite à notre separation. J'avais toute une serie d'arguments parfaitement rationnels que j'avais au prelable consignes par ecrit, tout etait en ordre. Le jour de la seance, le "petage de plombs" est arrive sans crier gare, tout a ete balaye par le ressentiment et la colère et ça s'est fini dans les cris (les miens), les tentatives infructueuses de la mediatrice pour me calmer et les ricanements de mon ex qui n'a pas perdu son calme, lui. Resultat: je suis passee pour une hysterique et au lieu de faire avancer ma cause, je l'ai faite reculer. Et la ritaline helas n'aide pas à ameliorer le contrôle de soi.

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  2. j'ai mis en place récemment mon petit carnet des émotions
    avec une peu de chance je peut clarifier une émotion avant la crise d'impulsivité
    sinon désormais je l'analyse à posteriori avec toujours de la culpabilité mais beaucoup plus d'indulgence
    j'utilise la CNV comme support
    je suis sous depamide depuis quelques mois et je vais mieux

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  3. Je suis conscient d'avoir eu de nombreux moments d'impulsivité qui se traduisaient par des impatiences, une étroitesse d'esprit aux rythmes des autres, une insatisfaction globale quant à mes cadences, mes rythmes, mes temporalités, bref, la colère psychologique et non physique était souvent présente dans mes comportements les plus courants.

    Maintenant l'impulsivité a diminué suite au traitement par médication (concerta) qui m'a vraiment aidé et ce à bien des niveau de mon trouble déficitaire de l'attention et ce de Septembre 2011 jusqu'à tout récemment.

    En effet, depuis quelques mois cependant le concerta est devenu un agent générateur d'anxiété et de diminution en diminution du médicament, l'impulsivité est revenue mais je le contrôle du mieux que je peux. J'essaye un nouveau médicament nommé Straterra, c'est tout nouveau et je verrai pour la suite des choses.

    Mais tout compte fait, en y incluant bien sur mes propres efforts pour atteindre un niveau d'équilibre pas parfait mais dans la moyenne, j'ai hâte que tout redevienne dans l'ordre car parfois et même je dirais souvent, les jours sont très difficiles.

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    1. Je viens de débuter aussi le straterra a 40mg par jour depuis 12 jours. J'ai 49 ans et vient de recevoir le diagnostic de tdah aussi. J espere que cela pourra aidé mon impulsivité, hyperactivité et mon attention.
      Comment ca se déroule de votre coté depuis le début avec stratterra?

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  4. Je suis TDAH du type très confuse dans le temps et les perceptions en général et je parle vite et trop. j'assume du mieux que je peux.
    Je déteste mn impulsivité, elle m'induit quotidiennement en ereur et rend mes collegues amis et familles souvent agacés. Je suis aimée des autres, je sais que je suis une personne douce et gentille mais il est évident que je détonne du lot. Pas beaucoup de self control quoi. Les émotions me submergent facilement et trop souvent.

    J'ai essayé les psycho-stimulants ( Ritalin, Concerta, Vyvanse) sur plusieurs années, essais/erreurs et arrêts. Je me mettais à boire plus d'alcool pour "arrondir" l'anxiété qu'ils généraient. déprime et pleurs exagérés...Pas très santé....J'ai donc opté pour le sport, la thérapie cognitivo-comportementale et la bonne nutrition (exit caféine et peu d'alcool).

    Honnêtement ça prend plus que tout ces efforts pour gérer mes comportements. Je suis souvent en perte de contrôle alors je ne peux pas contrôler ce que je ne contrôle pas!!!!

    Ça devient absurde de s'accrocher à de telles prétentions. Je n'ai pas les outils pour gérer mes comportements sinon je n'en serais pas là aujourd'hui!

    j'ai surmonté seule mes impulsions alimentaire quand j'étais jeune femme, j'avais les outils en moi pour y arriver, ce fut difficile.
    J'ai déjà arrêté de fumer définitivement il y a 14 ans, après 15 ans de tabagisme. J'avais les outils en moi pour y arriver et non la "volonté".
    Mon conjoint lui n'y arrive pas, malgré des tonnes d'efforts sincères...comme quoi chaquepersonne est différente.

    Je vient d'arrêter le Strattera après 10 semaines....Je suis décue, rien ne semble me calmer ou me réguler. j'étais très optimiste pour être franche.

    Les psycho-stimulants me rendent agitée, irritable, anxieuse et encore plus hyper-active surtout verbalement ( que la dose soit très faible ou moyenne, nous avons tourné la question et les essais dans tout les sens mon psychiatre et moi...) et le Strattera ne m'a rien apporté d'autre, toute fois j'ai assez bien toléré les effets secondaires mais une fois ceux ci acceptés par mon organisme ( monté graduellement jusqu'à 80mg pendant les 5 dernières semaines) je me suis retrouvée prise dans une léthargie totale, tristounette pour un rien et définitivement constipée. Concentration zéro, l'esprit dans le brouillard, immobile sur mon divan de longues journées et coupée du reste de la planète, alors j'ai lu et lu et lu sur les alternatives sur internet, en hyper-focalisation totale, plus capable de faire autre chose. Ménage, loisirs et courses, tout est resté en suspend pendant plusieurs jours...(heureusement je suis en vacances) Ma libido fut fortement améliorée le premier mois mais retour à la normale ( qui est quand même très bien) le second mois.

    Que faire à présent...?

    Je ne ressent aucun effets de sevrage, au contraire mon énergie est revenue du jour au lendemain. Pas de Strattera=pas de larmes. La maison est propre à nouveau mais je suis encore un peu au ralenti...je ne suis plus paralysé de la tête.

    Je voudrais essayer le Bupropion (wellbutrin) ce sera mon dernier essais. Je ne me fais pas d'attentes Je reste consciente des risques (agitation, etc...) mais je débute toujours un traitement de façon optimiste qu'il soit naturel ou non.

    Je commence dans 3 jours.

    Bonne chance à tous pour vos essais.


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  5. j’étais au tableau en cour de math et j'avais gaffé sur un exercice quand le prof m'a bousculé (pas méchamment) et a rectifié. puis il m'a traité de gigolo. et la j'ai quasi immédiatement hurler GIGO-QUOI devant toute la classe. sans même y réfléchir c'était comme si mes lèvres avaient bougé tout seul. évidement toute la classe c'est mis a rire et je suis encore passé pour le type bizarre qui crie sur un prof.

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  6. J'ai 38 ans et j'ai eu mon diagnostique TDAH il y a trois mois. Je crois que je suis du genre impulsif. Suite à quelques banales frustrations quotidiennes, je demeure de mauvaise humeur un temps et la colère prends le dessus. Je peux aussi bien engueuler le type qui conduit mal sa voiture, que de répondre très bêtement à ma copine. Je tombe négatif et j'attire le négatif comme un aimant. Or, je suis loin d'être naturellement comme ça.

    Sous concerta 54 mg, les frustrations initiales m'atteignent beaucoup moins, c'est magique! Bonne humeur et tempérament naturel qui rayonne en avant plan... Ah oui, quand je suis positif, le positif arrive à moi tout aussi incroyablement.

    Certaines parties de ma condition me plaisent bien au fond. Il m'arrive toujours mille et une aventures et les gens me disent souvent: ¨Ce n'est qu'à toi que ça arrive ces trucs.¨ Bref, nous mettons des mots sur des ensembles de symptômes, mais l'important c'est d'être bien...et il n'y a pas un TDA (H) pareil.

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    1. Je vous remercie pour votre témoignage, je voulais ajouter qu'à moi aussi le méthylphénidate (Ritaline ou Concerta) fait un bien fou, je ne suis plus vexé pour un rien, je suis plus posé, pondéré, et donc plus tolérant envers moi-même et les autres. Je finis aussi par trouver des avantages, ou des côtés positifs, dans le fait d'avoir un TDAH marqué par l'impulsivité (et aussi l'inattention dans mon cas), car moi aussi cela me fait vivre des choses très intéressantes, et ma curiosité qui était "maladive" et toujours mal orientée, est maintenant tout aussi dynamique, mais plus calme. La colère dont vous parlez est dans mon cas presque toujours dirigée contre moi-même, ce qui a alimenté des comportements d'autodestruction (drogues, recherches de sensations extrêmes...) et des dépressions bizarres. J'en sors peu à peu, c'est spectaculaire, et j'espère que ça va durer. Bon courage à vous, et merci pour votre témoignage !!

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  7. moi je n arrive pas a tout canalisée , mais je sais qu a mon stade , c'est plus un job qui me convienne , autrement les téchnique ce site est bien pour prendre certaines choses pour eviter encore plus de complications .le traitement meme si la ritaline calme parce que ce n est pas agréable d'etre mal enerver dans son corps et dans sa tete , moi aussi je suis ailleurs dans ma tete quand je decouvre ou je reve mais c'est dangereux lorsque l ont ne fait pas attention , avant je faisais plus attention je ne m etais pas autant mes vétement a l envers je m en apperçois toujours un peu tard

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  8. oui c'est vrai il y a des moments ou je ne sais meme plus par ou m orienté pour retrouver ma route telement ds ma tete c'est submergés par pleins de isbergs c est la panique total , sa va parce que souvent je rencontre quelqu un qui me dit le chemin mais ce n est pas suffissant une seule fois , j ai remarquer qu il me fallait du temps pour retrouver moi toute mon energie je l ai mise dans l education de mon fils et j en suis tres heureuse je suis la maman la plus heureuse du monde

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  9. mon mari est tdah type impulsif .Il a beaucoup de qualités ( dynamique ,enthousiaste ,il fait le ménage ,fait de bons petits plats ,s'occupe volontiers des enfants )mais c'est un tyran domestique ! Dès qu'il rentre à la maison il critique tout ce que je n'ai pas fait selon son goût ( ménage , dépenses) .Il est aussi injuste avec les enfants , ils doivent être parfaits , ne faire aucun écart alors que lui ne se remet jamais en question . Au début , j'essayais de faire tout comme il aimait mais malgré ça il trouvait toujours quelquechose à critiquer .Souvent il parle sans réfléchir , dit tout et son contraire .C'est très dur à vivre .Je voudrais qu'il fasse de la méditation .Il a accepté une seule fois pendant les vacances et depuis refuse de continuer .Maintenant je fais les choses comme je le sens et je lui dit quand il dépasse les bornes .Bien souvent il refuse de m'écouter , il refuse tout dialogue la plupart du temps .Quand je parle il m'interrompt systématiquement , il est incapable d 'attendre .Parfois il accepte la discussion quand on se retrouve tous les 2 , en tête à tête mais c'est trop rare .J'essaie de ne pas déprimer car je sais que malgré tout il nous aime moi et les enfants mais c'est très dur .Si seulement il acceptait de méditer cela l'apaiserait .Vous reconnaissez vous dans ce portrait ? Avez vous des conseils à me donner ? Merci d'avance .Femme de TDAH impulsif .

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  10. Bonjour à tous,

    Je suis content de découvrir ce blog où j'ai déjà trouvé beaucoup d'informations intéressantes, et je tiens à remercier chaleureusement les personnes qui témoignent et m'éclairent aussi sur mon cas personnel. J'ai également quelques choses à dire en ce qui concerne l'impulsivité.

    j'ai eu un diagnostic de TDAH il y a environ un an (j'ai 28 ans) et je ne suis traité par Ritaline LP que depuis un peu plus d'un mois. Je sens le besoin d'augmenter la dose (je suis à 30mg par jour, et j'aimerais bien passer à 40 voire 60), mais il est vrai qu'en un mois, les changements dans ma personnalité ont été spectaculaires.

    Il faut dire que je suis suivi depuis plus de dix ans en psychiatrie pour ce qui a été diagnostiqué au départ comme trouble bipolaire, puis finalement comme trouble de la personnalité borderline. Ce trouble est marqué par de l'instabilité, de l'impulsivité, des problèmes divers dans les relations humaines... Du coup j'ai été traité par beaucoup de médicaments, antipsychotiques et antidépresseurs notamment, ce qui m'a amené de nombreux effets secondaires, et ma vie a été chaotique pendant dix ans; je tiens à dire que les changements intervenus sous Ritaline, sont déjà si spectaculaires que mon psychiatre a décidé de m'arrêter ces traitements.

    Mais le principal problème a été du côté de l'impulsivité, et en ce qui me concerne, des comportements à risque: je me suis drogué sans interruption pendant dix ans, au cannabis surtout, mais souvent à l'alcool, ce qui est pire, et à la cocaïne aussi, ce qui est encore pire. Plusieurs fois, les cocktails multiples m'ont amené aux urgences et dans le coma. Pour la première fois depuis dix ans, en un mois de traitement par Ritaline et avec une thérapie psychologique adaptée, ma vie a changé: je ne me drogue plus, PLUS DU TOUT.

    J'ai fait des études "prestigieuses" à Sciences Po Paris, et en fait j'ai tout raté car je faisais tout et n'importe quoi, je zappais, j'avais plein de projets que je ne réalisais pas, et le fait d'échouer à cause de mon inattention, du manque de concentration, et de mon impulsivité me faisait prendre encore plus de médicaments, et de drogues.

    J'ai repris des études à la mi-septembre, et tout a changé, en bien. Je ne me fais pas d'illusion, la Ritaline n'est pas la solution à tous mes problèmes, mais elle me permet de m'organiser, de ne pas être constamment distrait, "pollué" et sans énergie/avec trop d'énergie.

    Encore une chose: il y a cinq ans, à cause de mon incapacité à gérer ma vie administrative et financière, j'ai été mis sous curatelle administrative renforcée pour ne pas finir sous les ponts. Heureusement, la mesure se termine bientôt, et vu mon état actuel, calme, modéré et intéressé, et ma capacité à m'organiser, je gère mieux ma vie et la curatelle va être levée.

    Le diagnostic de TDAH sans hyperactivité m'a été diagnostiqué en novembre 2016, et il a fallu près d'un an pour organiser les soins, commencer une thérapie adaptée, et finalement, instaurer la Ritaline.

    Je sors de dix années très dures avec plein d'épreuves et de cauchemars, et maintenant, ça va enfin mieux, à tel point que mes proches sont étonnés, "sur le cul" si je puis dire, et très agréablement surpris. Je reprends une vie normale, peu à peu.

    J'espère avoir le courage de faire perdurer tout ça, mais dans ma tête, maintenant, c'est moins le chaos.

    Désolé pour la longueur de ce témoignage, mais j'en ai vraiment gros sur la patate, et je voudrais dire à tous ceux qui se sentent perdus, qui ont une histoire complexe et pleine d'abus de produits, d'errance dans la société, que l'on peut s'en sortir, si on met en place les bonnes solutions, et qu'on s'y tient.

    Merci à tous, bon courage, et bonne journée à tous !!

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  11. Petite fille rêveuse mais super efficace quand j'étais motivée, j'ai grandi dans un environnement stressant et très insécurisant. L'impulsivité et certains comportements dits asociaux sont apparus dès l'âge de 7 ans. Au plus les adultes tentaient de me canaliser, au plus je me rebellais testant en grandissant les comportements à risque : alcool, anorexie, hyperphagie, nombreuses expériences sexuelles non protégées et... je suis toujours passée entre les gouttes grâce à un éclair de lucidité lorsque je sentais que cela allait trop loin. Les médecins et autres psys m'ont cataloguée tour à tour de schizophrène, bipolaire ou dépressive. Très intuitive, voire même instinctive, je continue de vivre ma vie en fonction de l'instant et sans aucune réflexion mentale et pourtant, qu'est-ce qu'il tourne tout le temps mon mental. J'ai exercé plein de professions différentes et maintenant je me lance en temps qu'écrivain. Des idées à la pelle, un paquet de livres commencés et... une difficulté à les terminer !
    Aujourd'hui, avec l'âge, je dirais que je commence à me calmer quoique... En tout cas, c'est différent mais, toujours rebelle, je ne supporte pas que l'on me résiste même et surtout lorsque c'est mon PC par exemple. Toujours incapable de gérer mon argent (atteinte en plus de dyscalculie), hyper-stressée face aux questions administratives, c'est mon compagnon qui s'occupe de tout. Et pour couronner le tout, je vis avec un homme autiste asperger, c'est-à-dire un homme qui a besoin de temps, qui répète plusieurs fois la même chose et dans les moindres détails, qui a un très grand besoin de sécurité... tout l'inverse de moi ! Entre ces deux extrêmes, nous oeuvrons chaque jour à trouver l'équilibre.

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  12. Je vis avec mon fils Remy qui a aujourd'hui 37 ans, depuis l'âge de 18 ans, tentatives de suicide, traitement psychiatrique, séjours en centre psychiatrique,suivis par un psychiatre depuis cet âge,
    rien n'évolue je n'ai pas de réponse réelles à ses troubles depuis 19 ans qu'il vit avec moi beaucoup de choses ce sont passés des pires et peut de meilleures.
    Actuellement j'ai d'énormes difficultés à vivre avec, j'aimerais qu'il s'en sorte je cherche désespérément,
    n'ayant moi même aucun contact avec le médecin psychiatre qui le suit je ne peut savoir d'où viennent ces troubles, personnes ne comprend dans mon entourage l'intérêt et l'énergie que je mets à vouloir qu'il s'en sorte, vu que d'après eux mon fils se moque de moi.
    Depuis un an et plus mon fils multiplie les conneries ne travaillant pas ne faisant pas grand chose de sa vie, dépensant sans raison sa maigre pension se mettant dans des situations ingérable.
    En cherchant je découvre votre site et selon les descriptions,sur le TDAH, proches des comportements de mon fils, je trouve beaucoup de similitudes (changement d'humeurs rapide,toujours dans les extrêmes, tyrannique,excité,incontrôlable,destructeur etc...).
    Mettrais je enfin un nom sur les troubles de ses comportements?
    ce serais une grande avancé.
    Et maintenant que dois je faire?

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  13. Je coupe la parole ou finis les phrases des autres, ce qui parait souvent grossier. Pour ne pas paraitre impolie, je fais de mon mieux pour me contenir. Ce n'est pas facile, surtout si la personne parle et/ou agit lentement ou pire me parait ennuyeuse, c'est une vraie torture ! Cela vide le peu d'énergie que j'ai. J'ai arrêté de voir une amie adorable parce que sa façon de parler m'épuisait.

    Je vois arriver mon geste ou ma parole à risque au loin, je me dis de ne pas le faire, puis, sans trop savoir pourquoi, je le fais quand même en mode "tant pis, je saute, on verra après.". Il m'arrive même de couper quelqu'un pour lui dire "Désolé, je vous ai coupé...". Ça me fait rire quand j'y repense car c'est absurde, mais au fond j'ai du froisser plus d'une personne dans ma vie. Pour pallier à cela, j'évite d'aller vers les autres.

    J'espère que mon traitement associé à une bonne compréhension de mon TDA m'aideront à gérer cela au quotidien.

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