TDAH ADULTE
17 - Anxiété de performance,
Crises d'angoisses , Stress |
► L'inquiétude
chez eux se traduit souvent par une anxiété d'anticipation plus souvent
qu'une véritable anxiété générale (crainte persistance non liée à un
évènement ou une situation). C'est une peur de ne pas être à la hauteur dans
les minutes, heures ou jours qui suivent, une anxiété de performance causée
par les symptômes déroutants et irréguliers du TDA/H. Cette anxiété n'a
souvent pas de raison d'être car, quand ils s'approchent de la situation ou
de la date butoir, ils vont plutôt avoir de la facilité à faire face, grâce à
l'adrénaline puis la dopamine que cela lui procure.
► Pour certains
ces formes d'anxiété peuvent les paralyser et les empêcher d'avancer et de
développer leur potentiel spécifique. Cela peut aller jusqu'à des crises
d'angoisse brèves et espacées, mais c'est ensuite surtout la peur de la crise
qui prend le dessus, qui peut aller jusqu'à un trouble panique, avec ou sans
agoraphobie, qu'ils n'avaient pas quelques années plus tôt.
► Cette anxiété
a chez eux des raisons différentes de la plupart des gens. Les gens non TDA/H
vont être souvent anxieux parce qu'ils veulent tout planifier et tout
prévoir (en accumulant les polices d'assurance par exemple), ou alors du
stress par rapport aux soucis d'un projet à long terme comme la construction
d'une maison. Les adultes TDA/H, de par leur difficulté à planifier ou ne pas
s'engager sur des projets longs et complexes, vont plutôt être anxieux sur
l'anticipation d'un évènement futur, ou sur la stagnation de leur vie, ou à
court terme sur leur incapacité à assumer les tâches de tous les jours. Ils
ont souvent l'impression d'être submergés par les tâches à faire, et elles
s'accumulent effectivement parce qu'ils en sont paralysés et procrastinent.
Ils peuvent facilement se noyer dans un verre d'eau.
► Ces
différentes formes d'inquiétudes, fréquentes chez beaucoup d'entre eux, en
dehors de petits moments euphoriques qui les caractérisent aussi, engendre
une incapacité à se détendre, une tension permanente dans la tête et le corps
qui peut être à terme la source de nombreuses maladies psychosomatiques.
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Merci beaucoup ce blogue m'aide a comprendre comment gérer mon tda car cela me rend la vie tres difficile.
RépondreSupprimerJe viens de comprendre en lisant ce bloc de quoi je souffrais et franchement je n en peux plus. Je suis veuve depuis peu plus. Je ne suis pas taillé pour affronter la vie. De plus j ai eu la bonne idée de prendre une formation ou chaque détail compte et je suis donc confrontée tous les jours à ma maladie distraction désorganisation . Franchement cela fait trop longtemps que cela dure et bien souvent je voudrait mourir. Je ne sais pas vers quel professionnel me tourner . D autant que depuis la maladie puis la mort de mon marie cumulé à l age , j ai 53 ans , j ai l impression que cela s' aggrave. Il faut bien travailler pour vivre et si je ne peux pas travailler comment vivre ?
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe viens tout juste d'être diagnostiquée TDAH (j'ai les symptômes hypoactivité). Lors de mes études je n'ai jamais pu apprendre mes leçons sauf la nuit précédant l'examen et à ce moment là c'est extraordinaire, je lis je retiens, je lis, je retiens... mais dés la fin des examens, il ne me reste plus rien. J'ai toujours l'impression d'être une imposture.
Impossible de travailler/réviser si la date d'échéance/d'examen n'est pas ultra proche. Je peux rester des heures devant mon cours et ne lire qu'une phrase car en fait je ne fais que rêvasser à la place.
Lors des examens oraux, je n'ai plus rien dans ma tête et ne trouve pas du tout mes mots. Je reste tout simplement muette devant le jury. Heureusement, je ne perds pas mes moyens à l'écrit.
Et pourtant je suis passée entre les mailles du filet, j'étais plutôt bonne élève à l'école, au collège (sauf en 5ème ou ma moyenne a chuté drastiquement je ne sais pas ce qu'il s'est passé cette année, je n'aimais pas les profs je pense), au lycée. Les années classes préparatoires, et école d'ingénieur ont été beaucoup plus difficiles, mais je m'en suis sortie avec des notes en dents de scies.
C'est après que cela se complique, quand on travaille et qu'il y a des responsabilités, comment expliquer que l'on arrive pas à faire le boulot car on est trop tête en l'air mais aussi quand on arrive pas à se concentrer pour rédiger un rapport car il est pour dans 3 mois. C'est là qu'on a vraiment l'impression d'être une imposture... C'est paralysant.
Finalement, c'est comme cela que j'ai commencé à consulter, à chercher pourquoi cela clochait. J'ai cherché d'abord du côté de la dysthymie, schizophrénie, puis anxiété de performance (les médicaments contre l'anxiété ont beaucoup amélioré les choses) mais ce n'était pas suffisant, cela ne réglait pas tout. En gros ce qui restait à découvrir mon TDA. Je passe des bilans pour vérifier que je peux prendre le traitement. J'espère vraiment que cela marche pour les hypo aussi!
C'est un soulagement de pouvoir poser un diagnostic. Est ce que c'est enfin le bout du tunnel? En tout cas cela permet de voir sa vie sous un autre prisme.
Bon courage à tous
Bonjour,
RépondreSupprimerJe me reconnais exactement dans votre témoignage ! Comment avez-vous fait pour vous faire diagnostiquer ?
Je travaille depuis peu (cdi. depuis 1an) et j'arrive au bout de mes capacités de camoufler la "mediocrité" que me provoque ce trouble.