Quest-ce que le TDA/H chez l'adulte

 

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TDAH Adulte - Symptome N°11 : Confusion cérébrale

TDAH Adulte



11 - Confusion cérébrale








 

► Il s'agit du chaos des pensées et des émotions qui est à la porte de chaque être humain, mais les personnes non TDA/H l'évitent en se concentrant sur les tâches ordinaires. Les personnes TDA/H n'ont pas cette facilité, beaucoup ne peuvent pas lire un livre, ou tout au plus les premières pages si c'est le sujet du moment qui les passionne. Ils ne vivent pas l'instant présent, mais fabulent intérieurement sur ce qui se passe, se font des commentaires dans leur tète, ou pensent à tout autre chose. Donc ils sont plus facilement assaillis par des pensées et des émotions, souvent négatives à force d'échecs répétitifs, et cela peut les déstabiliser.

► C'est plus que de la distraction ou une simple difficulté à organiser ses idées, tout se bouscule dans leur tête y compris lorsqu'il faut choisir des objectifs, prendre des décisions lors de moments importants. Ils pensent à plusieurs choses en même temps et souvent au mauvais moment. Par exemple, pendant un examen, une étudiante déclare avoir alterné entre le sujet de l'épreuve, la liste de ses courses du jour et le sport qu'elle pratiquera l'année suivante, et aussi des centaines de pensées furtives et incohérentes générées par l'émotion de l'examen. Heureusement dans son cas, la concentration est revenu pendant la dernière heure où elle n'a plus le choix grâce à un stress positif.

► Ils peuvent avoir des objectifs de vie très clairs à chaque âge de leur vie (but professionnel, recherche de l'âme sœur idéale), mais cette confusion cérébrale rend leur atteinte difficile. C'est donc surtout une quête quotidienne de motivation (pour la concentration) et de reconnaissance (pour l'estime de soi) qui les fait avancer, ce qui peut s'avérer non cohérent pour leurs objectifs à long terme.

► Beaucoup notent aussi l'arrêt de ce chaos et une plus grande lucidité lorsqu'ils n'ont plus le choix, ou dans l'urgence, ou encore quand ils sont proches d'un danger physique pour eux-même ou les autres. Certains orientent donc leur vie vers des activités autour de l'urgence, du danger ou du sauvetage des autres.

7 commentaires:

  1. moi c'est le livre mon cerveau à encore besoin de lunettes qui m'a fait allumer, car je suis hyperactif, mais en même temps pas assez pour que ce soit uniquement ce que l'on voit, j'ai l'air dysphorique et agité à la fois... j'ai toujours 3 ou 4 voix en même temps dans ma tête, plus 1 ou 2 chansons qui tournent...

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  2. lire un livre ca peut me prendre tout la vie une page meme ca fait une vingtaine de fois en 5 ans que jessai de finir mes etude et jy arrive pas pour ca faudrai qjai un autre cerveau qui est capable de focuser meme un sale disolement peut rien faire pour ma concentration imagine si faut qjétudie en plein ville avec une fenetre qui donne sur un parc denfant un troitoir et un rue ou passe les voiture pis en plus une personne juste juste a coté dmoi faire des statitstique looll oublie ca

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  3. Bonjour merci pour votre commentaire !!

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  4. Pour ma part je suis épileptique et sous traitement Depakine Chrono depuis mes 6 ans et je n'arrive pas à me concentrer une seule seconde et j'ai plein de tocs qui apparaissent de plus en plus. On a réduit un peu la dose il y a un peu moins de 2 ans et j'ai l'impression de me réveiller en plein cauchemar comme si j'était devenu un zombie depuis tout ce temps, je ne sais pas comment me sortir de cette enfer d'autant plus que je n'arrive ni à me concentrer sur ma lecture mais aussi sur ce que les gens dise, c'est mon psychiatre qui m'a diagnostiqué cela à 27 ans il m'a prescrit des médicaments, somnifère et calmant mais ça m'abrutis plus qu'autre chose et le plus terrible dans tous ça c'est que je suis au chômage depuis plus de 6 mois et j'essaye de faire une formation à distance mais je n'arrive pas à me concentrer...

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  5. Le pire c'est d'avoir lu, comme moi, plus de 60 bouquins sur un même sujet et ne jamais s'en souvenir des informations clés pour des projets spécifiques, ou même pour une conversation entre amis. J'ai toujours eu de bonnes notes, mais au moment de faire un thèse (Master ou MBA) je panique complètement, car je sais que mon cerveau ne vas pas assurer la liaison entre les sujets ni organiser mes pensées de façon cohérente et claire pour les mettre sur le papier. Au boulot, c'est pareil, je sais ce que je dois faire, c'est à dire mes objectives, mais je n'arrive pas à établir un plan d'action à plusieurs étapes. C'est très frustrant et triste tout ça.

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  6. le pire avec le TDAH reste la phobie sociale/ agoraphobie... heureusement que les différents traitements proposés m'aident énormément vis-à-vis de mes troubles

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  7. Je suis une femme âgée avec un TDA et une hypoactivité, depuis presque toujours. Sauf ma première année de Maternelle ou la maîtresse a demandé à ma mère de me reprendre à la maison car je bougeais sans arrêt. Elle n’avait jamais vu ça…disait-elle. Ensuite j’ai toujours été calme en apparence mais anxieuse intérieurement avec plutôt de la « purée «  dans le cerveau…Ce dernier papillonnait partout et nulle part. Cela ne m’a évidemment pas porté chance, mais c’est une longue et douloureuse histoire que j’ai dû vivre seule, car les autres n’étaient pas bienveillants.
    Pour parler des livres…je les lis, et relis en diagonale, en avant, en arrière et parfois deux à la fois!!! Et chose étrange, je m’y retrouve assez bien. Finalement au bout d’un certain temps je les ai LUS et je suis même capable d’en parler…Enfin je serais capable, car, autour de moi, les gens ne lisent rien à part le journal…
    Pour l’agoraphobie mon soucis c’est de traverser des rues, qu’elles soient vide ou passantes, du reste. Petite ça énervait mes parents et mon père se moquait avec mon frère. Seule ma mère disait « tu vois bien qu’elle a peur »
    ce à quoi mon père répondait «  comme des tas de filles elle a peur de son ombre » et il riait…
    Déjà qu’ils ne m’emmenaient pas chez l’ophtalmo, ils étaient bien incapables de me comprendre! Finalement j’avais un champ visuel réduit sur les côtés, rien à voir avec le TDA qu’on m’a diagnostiqué…à ma RETRAITE.
    Et comme j’étais étiquetée DÉPRESSIVE il m’a seulement été recommandé de continuer à prendre mes antidépresseurs…On ne peut pas dire qu’on nous aide beaucoup.

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